Depuis quelque temps, vous avez des doutes sur la fidélité de votre copine ? Un pressentiment, ou des soupçons bien précis ? Le problème, quand une femme est infidèle, c’est qu’elle le cache vraiment bien ! Alors, comment avoir la certitude qu’elle vous trompe vraiment ?
Première étape : les soupçons
Pour l’instant, vous n’avez encore que des soupçons. Vous n’avez l’impression d’être ni particulièrement jaloux, ni paranoïaque mais, depuis une ou deux semaines, un subtil changement d’attitude de votre copine vous met la puce à l’oreille. Vous la sentez plus distante, elle est moins disponible pour vous et, paradoxalement, dix fois plus affectueuse. Elle met automatiquement la sonnerie de son portable en mode silencieux, voire même, l’éteint dès qu’elle est avec vous. Devant vos questions, elle élude, arguant qu’elle est fatiguée, qu’elle n’a pas envie de répondre si on l’appelle. La seule personne à laquelle elle a envie de parler, dit-elle, c’est vous, justement ! Mais comme vous vivez ensemble, pas besoin du téléphone pour se parler une fois la journée terminée. Bon… vous n’insistez pas. N’empêche, vous trouvez son attitude étrange. Combien de soirées vous l’avez vue passer, depuis que vous la connaissez, au téléphone avec sa soeur, ou à échanger des messages avec sa meilleure copine ? Comment croire qu’elle n’a plus envie, tout d’un coup, de communiquer ? Plus le temps passe, et plus vous êtes sûr qu’elle vous cache quelque chose. Vous essaieriez bien d’allumer son portable dans son dos, même, pour voir ce qui se passe… mais vous n’osez pas. Vous n’en êtes pas encore là.
Deuxième étape : le repérage
De soupçon en soupçon, d’incertitude en incertitude, vous avez envie d’en avoir le coeur net. Bien sûr, vous pourriez l’interroger, avec quand même une chance sur deux qu’elle vous dise la vérité. Mais au dernier moment, vous reculez. Vous avez peur d’être ridicule, de passer pour le jaloux-possessif-et-inquiet que vous n’êtes pas. Non, vous préférez continuer à l’observer, quitte à remettre la grande explication à plus tard… quand vous serez sûr. Bientôt, en plus de son changement d’attitude envers son portable et de la légère fluctuation de ses horaires par rapport à d’habitude, vous avez un autre indice : elle se comporte comme une coupable. Quand elle est à la maison, elle est sans cesse après vous, vous demandant si vous allez bien, si vous êtes heureux, ce qu’elle peut faire pour vous… Elle vous mijote des petits plats. Elle redouble d’affection à votre égard. Elle se montre étrangement compréhensive quand vous lui annoncez des choses qu’elle déteste d’habitude, comme, par exemple, que vous allez jouer au foot avec vos copains le dimanche matin. Et, quand vous rentrez de votre partie, vous ne la trouvez pas à la maison… elle revient peu après, essoufflée, prétendant qu’elle a profité de votre absence pour faire quelques courses, mais son sac est vide.
Troisième étape: l’enquête
A ce stade, bien sûr, vos soupçons sont plus que des soupçons. Il faudrait foncer, trouver un indice sûr, une preuve accablante qui vous permette de la confondre… Mais, soudain, imperceptiblement, vous vous rétractez. Vous pourriez appeler à son bureau ce soir, où elle vous a dit qu’elle allait rester pour terminer un dossier, mais au dernier moment, le courage vous manque. Vous avez peur d’entendre la sonnerie se répercuter à l’infini, ou peur de ce qu’on va vous dire… Pourtant, ce n’est pas le moment de flancher. Vous avez des soupçons depuis des semaines ? Vous oscillez entre espoir et désespoir, tantôt convaincu d’exagérer, tantôt persuadé d’avoir raison ? Et cette incertitude vous fait souffrir, peut-être pas autant que quand vous découvrirez que, malheureusement, vos soupçons étaient fondés… mais quand même. Alors, prenez votre courage à deux mains, vos clés de voiture, et rendez-vous directement en ville, au bureau de votre copine, pour voir si elle vous a menti. Premier repérage : sa voiture à elle. Si elle n’est pas dans le parking, il y a peu de chances pour que votre copine soit à son bureau en ce moment. Mais il se peut aussi qu’on soit venu la chercher. Il se peut également que vous vous montiez la tête ! Autant, donc, en avoir le coeur net ! Deuxième repérage : vous montez… naturellement, sans vous annoncer !
Quatrième étape : l’effet de surprise
Maintenant, de deux choses l’une : ou votre copine n’est pas là, et vous pouvez en profiter pour enquêter un peu, en interrogeant discrètement ses collègues, en examinant le contenu de ses tiroirs… juste pour vous dire que vous ne êtes pas déplacé pour rien, bien sûr ! Ou alors, elle est là et bien là, derrière sa pile de dossiers, et elle vous accueille, naturellement, avec surprise. Qu’est-ce que vous faites là ? vous demande-t-elle, braquant sur vous un regard étonné. Le moment est arrivé de la mettre à l’épreuve : elle est là où elle disait être, c’est vrai, mais qui vous dit qu’elle n’attendait pas quelqu’un, un collègue par exemple ? Profitez de l’effet de surprise que vous avez créé pour la prendre au dépourvu. N’hésitez pas à être un peu sentimental : vous en aviez assez d’être tout seul à la maison, vous aviez besoin de compagnie, elle vous manque… Demandez-lui si vous pouvez l’attendre ici, et observez sa réaction. Si c’est de la panique, ou de la contrariété qui se peint sur ses traits, le message est clair. Si au contraire elle reste détendue, souriante et exprime son plaisir de vous voir, calmez-vous : c’est qu’elle ne doit pas avoir grand-chose à cacher !
Cinquième étape : l’interrogatoire
Dans tous les cas, n’hésitez plus : parlez-lui. A ce stade, c’est tout ce qu’il vous reste à faire, pour le bien de votre relation. Car si votre copine vous trompe, si elle vous donne l’impression que vous avez sérieusement perturbé son programme de la soirée en faisant irruption à l’improviste dans son bureau, c’est le moment de lui tirer les vers du nez. Prise entre la surprise de vous voir arriver, la peur que l’autre ne se présente à son tour et que tout soit découvert, elle est en position de faiblesse, et il y a de bonnes chances pour qu’elle vous raconte tout. C’est même maintenant ou jamais ! A l’inverse, si elle se réjouit, au contraire, de la visite que vous lui rendez et qu’elle vous encourage à rester, si elle se plonge dans une pile démesurée de dossiers dont l’existence est ainsi démontrée, vous n’avez pas le choix non plus : parlez-lui. Exposez-lui vos soupçons, vos doutes, racontez-lui par quelles affres vous viendrez de passer. Vous rétablissez, ainsi, la communication entre vous, vous cessez de souffrir dans votre coin, en silence. Et surtout, pour éviter que la situation ne se reproduise à l’avenir, vous essayez de comprendre, ensemble, ce qui s’est passé dans votre tête.